Marcel Pagnol - Le Château de ma mère

01/01/1957 00:00

Ce deuxième tome est dans le prolongement chronologique de La Gloire de mon père. Il évoque la rencontre de Lili des Bellons, et du parcours des deux garçons dans la garrigue pour poser des pièges. La fin de l'été est un drame pour Marcel, qui décide de fuir pour vivre dans les collines, avec l'aide de Lili, mais il renonce à ce projet.

La famille décide de monter chaque samedi à La Bastide Neuve, mais le trajet est long. Heureusement, Bouzigue, le piqueur du Canal de Marseille leur remet une clé permettant de suivre le cours d'eau à travers des propriétés privées et de gagner un temps précieux par ce raccourci. Mais traverser les châteaux est une épreuve angoissante, particulièrement pour la mère de Marcel. Un jour, un garde les surprend. Et Joseph humilié sera dans la crainte de se voir infliger un blâme ou d'être révoqué par l'inspecteur d'académie. Heureusement, les choses s'arrangent grâce à Bouzigue.

Marcel Pagnol achève son récit en passant du souvenir d'un mémorable dîner de cette période à l'évocation de la mort d'Augustine cinq ans plus tard, puis de celle de Lili des Bellons durant la Première Guerre mondiale et du petit Paul, devenu chevrier, mort à 34 ans d'une maladie.

Enfin Marcel Pagnol raconte comment, lorsqu'il aura pour projet de monter des studios de cinéma près de Marseille, le hasard le rendra acquéreur du château de la Buzine celui « de la peur de sa mère » des années plus tard. Marcel imagine alors sa mère : « blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils ».